Nouveaux modèles de bioagresseurs
La météo prise en compte dans les modèles
Nous venons de déployer une nouvelle version de nos modèles de prédiction des bioagresseurs, intégrant des données météorologiques pour améliorer significativement leur précision et leur robustesse.
1. Intégration des données météorologiques
Le modèle utilisent désormais les données météorologiques (température, humidité, précipitations, etc.) en complément des observations terrain. Cette intégration permet :
- D’affiner les prédictions dans les zones où les données d’observation sont limitées ou absentes.
- De réduire l’incertitude liée à l’interpolation spatiale en s’appuyant sur des variables environnementales qui influencent directement la dynamique des bioagresseurs.
2. Estimation disponible dès la fin de la campagne culturale
Le modèle fournit une estimation de la pression des bioagresseurs dès la fin de la campagne, avant la réception des données d’observation. Cette estimation, basée uniquement sur les données météorologiques de la campagne et/ou la pression moyenne interannuelle, est associée à une incertitude plus élevée, en raison de l’absence de validation par les observations terrain.
3. Adaptation dynamique des poids des “sous-modèles”
La structure du modèle ajuste automatiquement l’importance relative des données météorologiques et des observations terrain en fonction de leur disponibilité. Par exemple :
- En l’absence de données d’observation, le modèle s’appuie uniquement sur les données météorologiques et/ou la pression moyenne interannuelle pour fournir une estimation.
- Dès que les observations terrain sont disponibles, leur poids dans le modèle augmente, ce qui réduit généralement l’incertitude.
Cette mise à jour permet d’améliorer la précision des prédictions, tout en s’adaptant aux contraintes locales liées à la disponibilité des données.
Pour plus de détails sur la nouvelle structure des modèles, voir la documentation “Données et méthodes - Projet MoCoRiBA-GC” sur la partie Modélisation de la pression ambiante des bioagresseurs.